La recherche médicale au Portugal
Deux exemples :
-la plus récente sur l'Epilepsie
Un détecteur pour prévenir la crise d'épilepsie
Alors qu’il était jusqu’à présent impossible d’avertir un patient épileptique de la survenue imminente d’une crise, des chercheurs de l'université de Coimbra viennent de mettre au point un appareil capable de prédire son apparition quelques minutes à l’avance. Si la pertinence d’un tel système de détection se confirme à grande échelle, les implications pratiques seraient considérables chez nombre de malades épileptiques. Les implications pratiques cliniques d’une telle méthode sont considérables pour de nombreux patients épileptiques. D’un point de vu technique, le coût de l’appareillage est faible, il devrait pouvoir être adapté en temps réel sur un micro-ordinateur et facilement transformé en version portable, comme c’est actuellement le cas des défibrillateurs cardiaques.
plus d'info http://www.portugalmania.com/flash-portugal/d-0408/epilepsie.htm
-La deuxième sur la dyslexie
Depuis une quinzaine d’années, au Portugal des études sur la proprioception et sur la dyslexie ont fait le rapprochement entre ces deux notions. Les premiers textes publiés en français ne remontent qu’à 2001 (G. Elie). Depuis, des études ont montré que tout enfant dyslexique présente des signes de déficience proprioceptive (P. Quercia 2005). L’évidence était donc de ne pas laisser ces enfants sans améliorer leur proprioception. Il fallait cependant trouver les clés pour réparer le système. Un médecin de rééducation fonctionnelle (H. Martins da Cunha) et un ophtalmologiste (O. Alves da Silva) s’y sont attachés. Ils ont abouti à un traitement où entre la prescription de lunettes prismées, le port de semelles adaptées à chaque cas et la pratique d’exercices visant à mieux se servir de sa proprioception. A condition que les trois modes de traitement soient bien associés, une grande majorité des enfants suivis font des progrès en lecture alors qu’avant il semblait exister un blocage. L’enfant récupère ses facultés d’apprentissage là où chacun s’épuisait : l’enfant, sa famille et les soignants.
Source http://www.prodys.eu/SDP_02.html